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Le dopage et ses limites
Quelles solutions pour l’avenir

Electronique biologique et ordinateurs du futur
Neurones et électronique
Les inconvénients actuels

Les inconvénients actuels

L'inconvénient majeur d'un matériel biologique est sa durée de vie limitée. Si l'on disposait d'une protéine régénérante, et si on l'additionnait à ce matériel, il deviendrait possible de conserver ce dispositif.

On savait déjà que des individus fortement stressés peuvent interférer avec certains matériels électroniques ou autres et provoquer des pannes. Cela s'est déjà vérifié avec certains sujets testés en laboratoire. On a constaté que l'état des individus pouvait influer sur les résultats de générateurs de nombres aléatoires. Statistiquement les différences étaient suffisamment significatives pour affirmer qu'il y avait eu une intervention quelconque.
De plus une personne très stressée peut perturber le fonctionnement des systèmes moléculaires.

La question se pose de savoir si nous disposons de barrières efficaces pour empêcher la perturbation de cette nouvelle race de calculateur par l'esprit, par certaines formes d'ondes cérébrales. Si on tient aussi compte des possibilités de transmission d'un virus, si une matrice biologique, source de la création des multiples ordinateurs biologiques, venait à être contaminée, pourrait-elle provoquer la déficience des suivants?

Une autre question se pose. Un ordinateur doté d'un patrimoine biologique, prévu pour auto-générer ses circuits et les multiplier, dressé pour apprendre de lui-même à faire son auto-apprentissage, comme le fait un enfant, peut-il acquérir la personnalité de son instructeur? Peut-il se révolter contre celui-ci? Dans le cas des ordinateurs militaires, le pire est à craindre.
S'il est capable d'avoir des émotions, de réfléchir, s'il se dote d'une conscience, d'un instinct d'auto-conservation, devra-t-il être considéré comme une vulgaire machine? A partir de quand devrons-nous considérer cette création comme un véritable être vivant, ou une machine? Je suis, donc je pense. La réponse logique serait de répondre, à partir du moment où l'être dispose d'une conscience et est capable d'exprimer ses émotions, de faire la différence de lui-même entre le bien et le mal, entre la vie et la mort, en exprimant la peur face à cette dernière.. Il faudra bien y répondre un jour, car cette technologie sera disponible dans le courant du siècle prochain. Nous nous retrouvons dans le même cas de figure que les embryons ou le clonage humain.