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Electronique biologique et ordinateurs du futur

En 1972, Matra avait pensé réaliser des calculateurs analogiques, utilisant des tensions variables au lieu des signaux binaires conventionnels. Malgré leur rapidité on a préféré opter pour des calculs précis avec des taux d’erreur nuls.
Or, en reconnaissance vocale par exemple on n’a nullement besoin de connaître la fréquence précise et la durée de nos intonations pour reconnaître un mot.Bien au contraire, on doit capter une large bande passante rapidement pour comprendre les paroles de son interlocuteur.

Alors qu'à l’époque avec un ordinateur  avec un signal analogique, l’âge pouvait entraîner des défaillances créant une erreur de résultat dans le calcul, ce n’est pas le cas avec le système binaire qui ne reçoit que des tensions de 0 ou 5 volts les traduisant par des 0 et des 1.

Le retour au calculateur analogique mais d’un autre type peut permettre d’obtenir des vitesses de calcul nettement plus élevées. Donc une puissance de calcul accrue pour une capacité plus élevée dans un volume moindre.

Le nombre de connexions possibles se retrouverait multiplié par 109 au moins.

De l’électronique binaire typique sur silicium on va probablement se réorienter sur l’électronique biologique chimique moléculaire quantique ou plus précisément l’électrobiologie.

Des calculateurs biologiques donc vivants se composant de puces contenant des protéines, des enzymes, des neurones biologiques, sont une réalité dans les centres ou laboratoires ultra-secrets américains, comme celui du Naval Research Laboratory de Washington DC. Leur avantage réside dans une capacité phénoménale, mais aussi dans leur temps de réponse. L'avantage de donner des ordres à un système par la pensée, c'est qu'aucune action physique n'est nécessaire, ce qui offre un intérêt certain dans le cadre des missions spatiales, l'aviation, mais aussi la chirurgie. Or des recherches actives sont faites dans ce domaine aux USA, en Australie, au Japon et ailleurs. L'erreur a peut-être été de suivre les théories conventionnelles du départ, comme un seul homme. On aurait du chercher à explorer d'autres voies. Si on s'était orienté vers l'étude des mécanismes biologiques, cela fait longtemps que nous aurions eu des calculateurs hyper performants, l'équivalent d'un PC multimédia dans une montre. Même un calculateur doté de processeurs parallèles est très inférieur dans ses capacités à un réseau de neurones biologiques, par le nombre de calculs effectués.