Parties auxiliaires
L'horloge à quartz, le plus souvent extérieure
au processeur, détermine la fréquence (nombre de cycles
exécutés par seconde).
La tension imposée au quartz le fait osciller par piézoélectricité,
à une fréquence sans limite théorique.
C'est cette fréquence qui détermine la vitesse de traitement
du microprocesseur. Par exemple, un microprocesseur portant la mention
500 MHz a une fréquence d'horloge de 500 MHz : chaque seconde,
500 millions de cycles simples sont effectués par l'UAL. Il est
intéressant de remarquer que chaque cycle est effectué
en 2 nanosecondes (2.10-9 s) seulement.
Pour autant il ne suffit pas d'augmenter la fréquence d'horloge
pour augmenter la performance du processeur. Cela se fait très
facilement, en réduisant la taille du cristal de quartz.
Les transistors et autres composants doivent être adaptés
à la fréquence de l'horloge. En effet, par des effets
dits parasitifs, le transistor déforme la forme du signal électrique,
et le transmet avec un certain retard. Si la fréquence est trop
élevée, ces effets rendent le signal inutilisable par
le reste du circuit.
On ne peut donc augmenter la fréquence du microprocesseur que
si les autres composants "suivent". C'est donc l'amélioration
de ceux-ci que cherche l'industrie.
Le coprocesseur, lui aussi externe, présent dans les
microprocesseurs récents, prend en charge les tâches répétées
comme les instructions à virgule flottante (floating point) et
accélère ainsi le traitement des opérations.
C'est le cas du "Rapid Execution Engine" du Pentium 4 ( cf. page
d'accueil ).
|