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Le centre spatial russe a réalisé des expérience de perception
sur des cosmonautes en centrifugeuse et dans l’obscurité. Dans ce
cas, le cosmonaute subit l’accélération du champ de pesanteur terrestre,
et celle de la force centrifuge. Au bout d’un certain temps d’adaptation
pendant lequel le cosmonaute ressent un mouvement circulaire, il
ne ressent plus qu’une gravité un peu plus forte composée de d’une
réaction horizontale et verticale. On en déduit donc que le message
nerveux interprété est un facteur de la perception de l’équilibre.
En effet, dès que seul le toucher et la perception de l’oreille
interne sont possibles (l’expérience se déroule dans l’obscurité),
et que l’orientation de la gravité change, l’organisme ne peut plus
se repérer par rapport au champ de gravité terrestre.
De fait lorsque l’accélération est nulle comme dans une station
spatiale, les signaux nerveux sont totalement autres que sur Terre,
c’est à dire que les otolithes ne stimulent plus les cellules des
canaux semi-circulaires dans le sens de la gravité terrestre, et
donc cela perturbe l’équilibre du cosmonaute. Les troubles de l’équilibration
se traduisent par des sensations de chute ou de tête en bas.
Cela peut deboucher sur un trouble à court terme appelé
mal de l'espace. Celui-ci se traduit par des vertiges et des vomissements
les les premiers jours d'apesanteur.
Conséquence sur les autres organes sensoriels
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